Pourquoi l’on se sent parfois mal durant de bons transits, par Maeg

Cet article est une traduction d’un texte d’un·e estimé·e collègue, écrivain·e, astrologue et herboriste extraordinaire, Maeg Keane de Third Sister. Si vous êtes à l’aise de lire l’anglais et qu’une approche animiste de l’astrologie et des plantes vous intéresse je ne peux que vous recommande de vous inscrire à sa newsletter (gratuite !) qui est un véritable trésor. Maeg a très gentiment accepté que je publie cette traduction de son texte « Why Good Transits Feel Bad Sometimes » : « Pourquoi l’on se sent parfois mal durant de bons transits » .

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Vesta, déesse du feu sacré

Aujourd’hui, 19 janvier 2021, Vesta stationne rétrograde en Vierge. Si vous ne connaissez pas du tout Vesta, ou très peu, cet article est pour vous.

Je dois remercier l’astrologue Demetra George, qui a attisé ma curiosité au sujet des astéroïdes dans un épisode de The Astrology Podcast. Demetra George a été une pionnière dans l’utilisation des astéroïdes et tout particulièrement de ce qu’elle appelle « Asteroid Goddesses », les astéroïdes déesses : Cérès, Pallas Athéna, Junon et Vesta. Elle a écrit un livre à ce sujet en 1986, et a depuis donné un certain nombre de conférences sur l’intégration des astéroïdes en astrologie natale et mondiale. Par exemple, elle a présenté deux webinaires sur les astéroïdes déesses et le féminisme.

Dans son livre Asteroid Goddesses, elle explore la mythologie de Cérès, Pallas Athéna, Junon et Vesta en profondeur, et j’ai trouvé cela fascinant. Demetra George a fait des recherches poussées, qu’elle source rigoureusement. Or, toutes ces déesses ont une histoire et une mythologie qui pré-date le panthéon gréco-romain, et qui a été appropriée ensuite. Se plonger dans ces mythes, c’est donc aussi découvrir l’histoire de l’impérialisme patriarcal gréco-romain. Dans cet article, je m’intéresserai plus particulièrement à Vesta.

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La Grande Conjonction, Saturne et Jupiter en Verseau 2020

J’ai déjà évoqué la Grande Conjonction dans l’article sur les transits de décembre 2020, mais je me suis dit que ça valait le coup d’en reparler dans un article dédié !

Qu’est-ce qu’une Grande Conjonction ?

Une Grande Conjonction est une conjonction des planètes Saturne et Jupiter, c’est-à-dire un moment où, depuis la perspective de la Terre, ces deux planètes sont alignées dans le ciel à l’exact même degré du zodiaque. Ci-dessous, une superposition des positions de Saturne et Jupiter au fil des jours, se rapprochant progressivement dans le ciel.

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photo de Wuhan University Sakura Castle

L’astéroïde Wuhan

Cet article étant assez long, le voici en format PDF si c’est votre préférence.

Avertissement : en aucun cas une analyse astrologique d’une pandémie ne peut se substituer à des données médicales. Si vous avez des inquiétudes quant à votre santé vis-à-vis du COVID-19, rendez-vous sur les sites d’informations médicales consacrés à ce sujet !

Un certain nombre d’astrologues ont fait des observations depuis le début de la pandémie de COVID-19. Récemment, Demetra George a posté un article au sujet de l’astéroïde Wuhan. Elle partage un texte détaillé de sa collègue Brenda Wilson, qui a observé la synchronicité de la pandémie de COVID-19 qui s’est déclarée dans la ville chinoise de Wuhan, avec la trajectoire de l’astéroïde du même nom de Wuhan (3206). Voici le résumé que fait Demetra en introduction :

En bref, l’astéroïde Wuhan, découverte en 1980 à l’observatoire Purple Mountain, est entrée en Capricorne au début du moins de janvier, peu après la conjonction de Saturne et Pluton. La vitesse moyenne des astéroïdes est d’environ 1 degré tous les quatre jours. Depuis lors, Wuhan est passée sur le Noeud Sud, Jupiter, Mars, Pluton et Saturne. Wuhan est entrée en Verseaux mi-avril, et à la fin du mois de mai rétrograde à 4° de Verseaux environ et passe à nouveau sur Saturne, Pluton et Jupiter. Wuhan sera directe à la fin du mois d’août, contactant à nouveau Jupiter, Pluton et Saturne jusqu’à mi-novembre quand elle entrera Verseaux pour les quatre prochains mois. Là, elle pavera le chemin pour la conjonction historique de Jupiter et Saturne près du solstice d’hiver.

Demetra George – Asteroid Wuhan

Brenda Wilson a gracieusement accepté que je traduise son texte, et voici la biographie qu’elle m’a fournie :

Brenda nous présente une fusion amusante de dons éclectiques, venus de coins distants de la galaxie. Elle est écrivaine créative, naturaliste, herbaliste, botaniste, anatomiste, astrologue, lectrice de tarot et masseuse. Elle est servante et observatrice des créatures sauvages et phénomènes naturels. Elle a travaillé avec des animaux sauvages, des plantes sauvages, des jardins sauvages et des humain·e·s sauvages de la meilleure qualité. Son éducation inclut un BTS en Anglais et Écriture Créative, ainsi que 30 ans d’étude de l’astrologie et du tarot.

Brenda est disponible pour des sessions de conseil spirituel astrologiques et de tarot, sur rendez-vous. Vous pouvez la retrouver via son site web goodheavensastrology.com, ou la joindre via email à goodheavensastro@gmail.com


Notes générales de traduction :

  • J’ai voulu coller au plus proche du style de l’autrice, tout en conservant le sens. J’ai donc essayé d’éviter des anglicismes évidents, mais j’ai gardé son usage des majuscules là où cela relevait de sa préférence personnelle et non d’une convention grammaticale propre à la langue anglaise.
  • Là où l’anglais n’est pas genré, j’ai dégenré en français en utilisant des formes d’écriture inclusive (point médian, accord de proximité).
  • Lorsqu’un terme n’avait pas de traduction française connue de moi, j’ai choisi une traduction selon ce qui me semblait le plus approprié a priori (et/ou ce que j’ai vu utilisé après quelques recherches sommaires) et ajouté une note de fin pour en expliciter le sens.

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Planètes bénéfiques, planètes maléfiques

Des noms aujourd’hui quelque peu trompeurs

La notion de planète « bénéfique » ou « maléfique » peut sonner extrêmement intimidante, voire repoussante, au premier abord. Bien que « maléfique » soit maintenant aussi associé à un personnage de fée plutôt attachant, sa connotation est particulièrement déplaisante ; elle n’évoque pas seulement quelque chose de négatif, mais plutôt de franchement nocif et malveillant.

Cependant, cette connotation n’était pas tout à fait la même à l’époque où l’astrologie hellénistique a émergé. Les appellations « bénéfiques » et « maléfiques » désignaient des planètes qui produisaient quelque chose de plutôt bon ou de plutôt mauvais, mais toute la notion sous-jacente de moralité, de Bien ou de Mal, de Dieu et du Diable, qui infusent nos perceptions de ces termes aujourd’hui, n’étaient pas présentes.

Les Hellènes avaient une mythologie très différente ; les divinités y sont imparfaites, et les Enfers reçoivent toutes les âmes après la mort dans différents endroits plus ou moins hospitaliers. Ainsi, alors que dans les dogmes chrétiens on distingue un Paradis élevé et un Enfer sous-terrain où on ne peut trouver que punition éternelle, les Enfers grecs contiennent un endroit où les héros vertueux peuvent goûter le repos tout comme un endroit où les âmes fautives sont châtiées.

La notion absolue que l’on rattache donc à « bénéfique » et « maléfique » doit donc être nuancée. Et, assurément, les bénéfiques et les maléfiques sont capables de plus de versatilité que leurs noms ne peuvent le sous-entendre.

De plus, ces appellations sont étroitement liées à la notion de hairesis, ou la différence entre carte diurne et carte nocturne. Utiliser les notions de planètes bénéfiques et maléfiques n’a pas grand intérêt en-dehors de ce contexte. Cela fait l’objet d’un autre article.

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